14 novembre
Arrivée vers 15h dans la splendide baie de Rio , on aperçoit le fameux pain de sucre (394M) et le Corcovado (710m) , le fameux Christ qui domine la baie et surplombe la plage de Copacabana
Tout le monde est sur le pont pour admirer la plus belle baie du monde …sous un soleil de plomb !!!
alors que le Christ est lui bien à l’ombre, protégé par un nuage : Zut pour les photos !!!
Ty punch devant la baie qui s’illumine doucement le soir
Nous embarquons un nombre incalculable de voiture dument fouillées avant de monter à bord ..
des Fiat à destination de … ???  on verra plus tard
Toute la nuit , nous chargeons je ne sais quoi dans un bruit d’enfer … boules quies, !!
Au matin , le ciel est bas et gris pour la première fois du voyage …sans espoir pour le reportage photo !!
 

















Mercredi 21 novembre : grand beau, 25°, Km 29500
La remontée du Rio de la Plata de Zarate à Buenos Aires nous paraît infinie
Enfin Buenos Aires est en vue vers 13h :  25° temps délicieux , très forte luminosité
Les formalités de douane et de police sont bouclées en 1h sans problème
(pas besoin de carnet de passage en douane !!)
 




11 novembre
Après 5j de traversée sur une mer d’huile et sous un ciel d’azur : nous arrivons en fin de journée
à Salvador de Bahia dans une baie immense , très belle, bordée d’une forêt d’immeubles ultra modernes
la durée de l’escale (départ le 12 à 6H) ne nous laisse pas le temps de descendre, dommage!
13 novembre : Arrivée vers 10h en vue de Vitoria ,
nous nous enfonçons dans les terres par un profond
bras de mer qui serpente entre d’énormes rochers :
alternance d’immeubles ultra modernes et de collines couvertes de favélas chatoyantes (pour les photos !)
le bateau démâte en partie pour passer sous un pont gigantesque de 80m de haut
2 remorqueurs nous aident à faire demi tour dans l’étroit chenal : impressionnant !!
 





































Aussitôt les papiers d’émigration signés , nous sautons dans un taxi pour le parque Moscoso… au hasard…nous sommes surpris par rapport à ce que nous avions perçu dans les ports brésiliens ; propreté , organisation ..prospérité au vu des parcs de voitures … 
Les immeubles sont vétustes , les magasins remplis de vêtements de basse qualité , mauvais tissus, vilaines coupes , les femmes sont grasses et boudinées dans leurs vêtements prés du corps…ou sont passées les belles brésiliennes des carnavals ??? …
pas de troquet pour s’attabler en regardant vibrer la ville ..et de toutes façons pas de distributeurs de cash
Nous finissons par trouver une petite gargote de change : après bien des tergiversations ( car nous ne savons ni le taux de change ni échanger facilement en portugais , nous récupérons quelques réal pour boire enfin 2 bières )
Retour de nuit en barque au bateau pour un départ à minuit
Mardi 6 novembre :Arrivée dans le port de Conakry vers 16h accompagnés par un bateau pilote : la passe est très étroite et les alentours jonchés d’épaves
Après toutes les histoires et rumeurs de bandits que nous avons entendues sur Conakry , nous sommes à l’affut sur le pont, armés de nos appareils photos …pour « témoigner » !!!
Les voitures sont éjectées du bateau par tous les moyens et le débarquement des containers se fait rapidement et sans problèmes ; malgré des équipements fatigués ; les dockers sont particulièrement habiles , mais la sécurité nous semble très limite. Pas de scoop , nous restons sur notre faim …
 
Mercredi 7 novembre le pont est couvert de papillons , criquets , mantes religieuses , cigales …
7h : nous sortons du port de Conakry Cap à L’ouest pour 5j de traversée
A nous l’atlantique !!! : 2900 Miles (nautiques) , 100h au GPS pour San Salvador de Bahia
Le cuistot a péché plein de daurades ..j’espère que ce n’était pas dans le port , pollué comme les autres..
 



















8, 9 novembre
 
QUE D’EAU , QUE D’EAU !!!!!! ..sur 360° !!!
Nous retardons chaque jour nos montres d’ 1h ….
Ce qui nous fait des petits matins et des grands câlins à rallonge délicieux …dans une torpeur ouatée
RFI nous annonce le départ de la course Lorient – Salvador de Bahia dans une tempête qui sévit des cotes portugaises jusques aux Canaries avec des creux de 10m : on l’a échappé belle !!!!
 
Au passage de l’équateur , le commandant a organisé une petite fiesta qui réunissait marins et passagers autour d’une sangria avec remise de « diplôme de passage de l’équateur »
Nous sommes gorgés de soleil et chassons désormais l’ombre d’un bord à l’autre : tribord le matin , bâbord l’après midi …d’autant plus que nous sommes tous préoccupés maintenant par l’apparition de boutons cloques bizarroïdes non identifiés
Mes progrès en espagnol stagnent d’autant plus que je m’aperçois qu’il y a plein de mots et de prononciations différents en argentin …
J’ai abandonné le puzzle de 1500 pièces , pourtant bien avancé …la table était trop petite !!! Grrr
Par contre , nous progressons dans l’art du t’ punch orange de 17h.
 
Merci au bon conseil des vendeurs de la librairie Decitre d’Annecy qui nous ont fait une super sélection de bons ouvrages…on avale les bouquins … j’espère que nous pourrons les échanger car nous ne tiendrons pas 5 mois encore
3,4 novembre :nous longeons les cotes mauritaniennes
la T° est montée de plusieurs degrés le ciel est plombé, la mer plus sombre
des poissons volants de la taille et la forme d ‘une hirondelle rasent l’eau
nous arrivons de nuit dans le port de Dakar et mouillons au large
 
lundi 5 novembre :Entrée matinale dans le port et déménagement, dés 4h du matin ,les voitures pourav
passent du pont supérieur à fond de cale
Le commandant veut visiblement éviter que quiconque ne monte à l’assaut du bateau à Conakry : peur des voleurs ,
mais surtout des immigrés clandestins qui profitent de la moindre faille pour se cacher dans un coffre
(d’ou les matelas dans les voitures ??) ou autre .. ;
certaines ne démarrent plus et sont poussées , tractées sans ménagement sur un palan dans un bruit d’enfer …
le bateau en résonne encore
pas le temps hélas de descendre flâner sur les marchés , voir les boubous des femmes…,
on ne fera que rôder sur le port crasseux.
 















la salle à manger est une étuve
Les menus sont « diététiques » à souhait ! :
pates - pizza le midi , pates- frites le soir , pas de légumes
 








l
 







Mais nous ne pouvons en tenir rigueur au cuistot à l’humeur inaltérable : dés qu ‘il arrive devant les founeaux , il met la musique à fond et chante à tue tête…
A Dakar nous avons embarqué dans notre cabine un criquet qui nous vrille les tympans….